Historique

L’Association Genevoise des Infirmiers Chefs des Etablissements Médico-Sociaux (EMS) a été créée en 1995 par un petit groupe d’infirmières cheffes désireux de favoriser les rencontres et les échanges inter-établissements afin de partager leur préoccupations communes.

C’est une association à but non lucratif, dont le budget de fonctionnement dépend du nombre de ses adhérents qui s’acquittent d’une cotisation annuelle.

L’association se réunit une fois par mois.

Elle a d’emblée rencontré un écho très favorable, et sa préoccupation majeure étant l’amélioration constante de la qualité des soins, cela a induit, comme corollaire, une définition plus précise des fonctions soignantes ( élaboration du cahier des charge) et un souci permanent du niveau de formation requis pour le personnel des EMS.

L’importance d’une collaboration étroite avec tous les acteurs touchant à la sphère géronto-gériatrique était à l’époque déjà pressentie et fortement souhaitée.

L’existence de notre association a permis, lors de l’élaboration des EMS, une prise de position au niveau du Grand Conseil avec, pour résultat, la prise en compte dans le texte de loi final, de la reconnaissance de la fonction d’infirmiere cheffe.

L’évolution du contexte socio-politique et économique (LAMAL, PLAISIR, coûts économiques et enjeux politiques) et son influence sur le fonctionnement des EMS, a accentué le bien fondé de l’existence et du développement nécessaire d’une association telle que la nôtre.

A ce jour, L’AGIC représente près de 75% des infirmiers chefs et est reconnue officiellement par les pouvoirs publics. En cela, nous sommes régulièrement sollicités non seulement pour faire partie des groupes de réflexion et de travail, mais aussi pour donner notre avis sur les rapports qui en découlent. Au vû des enjeux actuels, rompre l’isolement inéluctable induit par notre fonction, reste une de nos priorités .

Il nous paraît, en effet, indispensable d’optimiser la réflexion entre les infirmiers chefs eux-mêmes par l’étude de procédures et protocoles communs ( MRSA, prévention des chutes, soins palliatifs, qualité de l’accueil, transmissions ciblées, dossiers de soins informatisés, etc…) par des prises de position concertées et consensuelles. Pour ce faire, il nous faut aussi continuer à développer notre partenariat avec la FEGEMS et le MEPAG’s ( groupe répondant des médecins d’EMS ), ainsi qu’avec d’autres associations professionnelles si nécessaire ( AP, DGS, Service du Pharmacien Cantonal, L’ASI, etc…).